C'est moi qui l'ai fait, la newsletter

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Qu’est-ce que l’on mange de bon en juillet ?

Qu’est-ce que l’on mange de bon en juillet ?

4 nouvelles recettes et ma meilleure recette de citronnade

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Pascale Weeks
juin 27, 2025
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Qu’est-ce que l’on mange de bon en juillet ?
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Bonjour, je suis Pascale Weeks. Je partage avec vous mes coups de cœur culinaires et les recettes que j’expérimente dans ma cuisine. Bienvenue aux nouveaux abonnés qui arrivent nombreux chaque semaine. Chaque vendredi, j’alterne entre une newsletter payante, comme celle-ci, et une newsletter gratuite. Pour soutenir mon travail indépendant et sans publicité, vous pouvez passer à l’abonnement payant qui vous coûtera 5 euros par mois (4 si vous optez pour l’abonnement annuel), soit moins que le prix d’un cappuccino (ou d’un latte). Vous aurez accès à toutes les newsletters, anciennes et nouvelles. C’est une énorme reconnaissance et je remercie celles et ceux qui me soutiennent déjà.

Mon stand préféré sur le marché de Deauville. Ce maraîcher vend des herbes sublimes et quelques légumes

Il y a bien longtemps que je n’avais pas honoré ce RDV autour des produits de saison. J’y pense très souvent, mais le temps file et je ne peux pas publier sur ce thème en milieu de mois. Cette fois, j’ai anticipé en notant le RDV sur mon agenda. Nous arrivons dans la période que je préfère en cuisine : l’été. J’ai profité à fond des légumes et des fruits du printemps et je me réjouis de l’offre abondante du mois de juillet qui approche. Je pense notamment aux fruits, c’est à cette période de l’année que l’on en trouve le plus.

Les fruits du mois de juillet : framboises, cerises, myrtilles, groseilles, abricots, pêches, nectarines et pastèque

Juillet est le mois de l’abondance. Les fraises sont encore là, les framboises et autres fruits rouges complètent le tableau avec les fruits à noyaux et la pastèque. Il y a de quoi faire.

Avec des nectarines : nectarines grillées à la burrata

J’ai ajouté des petites fleurs de tagète trouvées sur le marché. Elles apportent des saveurs d’estragon

Rien ne me fait plus plaisir que de mélanger fruits et fromage. C’est d’ailleurs l’un de mes goûters préférés, peu importe la saison :

  • Figues fraîches et fromage de brebis à l’automne

  • Pommes, comté et noix en hiver et au printemps

  • Abricots, pesto de cébettes et fromage de chèvre en été

Cette fois, c’est plutôt en entrée que je vous conseille de déguster ces nectarines à la burrata. Alors que je piochais dans mon assiette une fois la photo prise (mon moment préféré), je me suis dit que c’est typiquement le genre de chose que l’on trouve dans les restaurants qui proposent des assiettes à partager. Quand ces dernières ont envahi les restaurants, j’ai applaudi. On sortait de l’entrée classique pour aller vers des choses plus créatives.

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Et puis, il m’est arrivé de déchanter. Ces assiettes peuvent faire grimper l’addition si l’on a les yeux plus gros que le ventre ou au contraire nous laisser sur votre faim si l’on n'a pas pris assez de choses ou si l’on est trop nombreux autour de la table. C’est du vécu. Je me souviens d’une tablée de 8 personnes. J’ai trouvé très frustrant de ne pouvoir goûter qu’une infime partie de chaque assiette, surtout quand certaines personnes ne jouent pas le jeu. Par ailleurs, les assiettes à partager ne sont pas adaptées si vous déjeunez ou dînez en solo.

À la maison, pas de problème, c’est vous qui ajustez les quantités.

Comment faire ?

Pour 2 à 4 personnes, selon si vous servez une autre entrée à partager, il vous faudra :

  • 250 g de burrata

  • 2 nectarines

  • ½ botte de ciboulette

  • De la fleur de sel

  • De l’huile d’olive

  • Du piment d’Espelette ou un piment plus fort

  • Du zaatar

Bon à savoir : Le zaatar est un condiment composé de graines de sésame, de thym (une variété sauvage spécifique) et de sumac, une baie rouge broyée à la saveur acidulée. On le trouve dans les épiceries orientales. Il est indissociable de la cuisine libanaise mais aussi de celle d’autres pays du bassin méditerranéen.

Lavez les nectarines, coupez-les en deux, retirez les noyaux puis coupez chaque demi-nectarine en 4. Versez-les dans un bol, ajoutez ¼ c. à café de fleur de sel et mélangez.

Au-dessus d’une assiette plate, coupez la burrata en deux puis étalez-la sur toute la surface de l’assiette. Parsemez d’un peu de zaatar puis réservez à température ambiante.

Faites chauffer 3 c. à soupe d’huile d’olive sur feu entre moyen et vif. Ajoutez les nectarines et faites-les revenir pendant 3 à 4 minutes de chaque côté. Les morceaux doivent un peu caraméliser et être tendres.

Laissez les nectarines tiédir dans la poêle puis disposez-les sur la burrata. Ajoutez un peu de piment, la ciboulette ciselée et le jus de cuisson. Servez avec du pain.

Bon à savoir : je conseille d’acheter des fruits et des légumes bio, surtout si vous mangez la peau. Loin de moi l’idée de donner des leçons ou de vous culpabiliser, je sais que ce n’est pas toujours possible.

Avec des pêches : sobacha glacé aux pêches

S’il y a bien une boisson qu’il vaut mieux faire à la maison, c’est le thé glacé ou l’infusion glacée. Nul besoin de lire les étiquettes pour traquer les arômes artificiels ou une trop grande quantité de sucre. C’est vous qui choisissez ce que vous y mettez. Je trouve qu’il est bien meilleur de faire infuser le thé ou les infusions à froid pour avoir une boisson sans amertume.

Pour cette recette, j’ai utilisé le sobacha bio, une des nouveautés du Palais des Thés préparée avec du sarrasin français. L’avantage de cette boisson est qu’elle ne contient pas de théine, vous pouvez donc la boire tout au long de la journée. Son goût est très délicat, aussi bien en boisson chaude que froide. Libre à vous d’utiliser du thé vert ou une autre infusion.

Bon à savoir : Le sobacha est une infusion de graines de sarrasin grillées, très populaire au Japon. Son nom vient de la contraction des mots japonais soba (sarrasin) et de cha (thé), même si cette boisson ne contient pas de théine.

Comment faire ?

Pour 1 litre de boisson, il vous faudra :

  • 1 litre d’eau à température ambiante

  • 16 g de sobacha (ou de thé vert)

  • 1 pêche

Versez l’eau et le sobacha dans une carafe, mélangez, couvrez et laissez infuser pendant 40 minutes à température ambiante. Filtrez et mettez à nouveau dans la carafe.

Si vous avez de grands sachets en papier spécial thé et infusions, utilisez-les pour éviter de devoir filtrer.

Réservez au frais pendant au moins 2 heures puis servez avec des morceaux de pêche et éventuellement des glaçons.

Je ne mets pas de sucre, je trouve que le sobacha est suffisamment goûteux. Si vous voulez sucrer cette boisson, faites-le plutôt avec du sirop de sucre de canne ou un miel liquide, le sucre ne pouvant pas se dissoudre dans le liquide à température ambiante.

Bon à savoir : j’utilise toujours de l’eau filtrée afin de retirer le calcaire qui ne fait pas bon ménage avec le thé. En effet, il précipite les tanins du thé, donnant un goût amer à la boisson, tout en laissant des marques sur les tasses et des traces de calcaires sur les carafes. Quant aux infusions, même si elles ne contiennent pas de théine, le calcaire de l’eau peut dénaturer leurs arômes subtils.

Avec du melon et des framboises : carpaccio de melon aux framboises, fromage de chèvre et basilic

Le melon et moi entretenons une drôle de relation. Enfant, je l’adorais. Il faisait partie des entrées que mes parents posaient sur la table avant le barbecue des dimanches en été. Il était parfois accompagné de porto, une recette emblématique des années 70 et du début des années 80. Et puis je m’en suis lassée jusqu’à appréhender que l’on m’en serve. Aujourd’hui, je lui trouve à nouveau du charme. Je l’ai même cuisiné à toutes les sauces quand je travaillais pour Rouge-Gorge, une marque de melons de qualité qui a malheureusement disparu. Je garde un très bon souvenir de toutes les recettes que j’ai préparées. La seule chose que je n’ai jamais réussi à faire, c’est de cuire le melon. Je le préfère cru et c’est plutôt grâce aux multiples associations que vous allez pouvoir jouer avec.

Bon à savoir : même si la chair du melon est particulièrement sucrée, il s’agit d’un légume de la famille des cucurbitacées, comme la courgette ou le potimarron.

Pour 4 personnes en entrée, il vous faudra :

  • 1 melon de taille moyenne

  • 20 framboises

  • 40 g de fromage de chèvre un peu sec mais pas trop (Chabichou pour moi)

  • 1 branche de basilic

  • ½ citron jaune

  • De l’huile d’olive

  • De la fleur du sel

  • Du piment

Lavez puis coupez le melon en deux, retirez les graines puis la peau. Coupez chaque demi-melon en tranches assez fines (3 mm)

Bon à savoir : pourquoi laver le melon alors que je vais retirer la peau ? Sur mes planches, je ne coupe que des choses propres, ce qui permet de garder la même planche d’un bout à l’autre de la recette.

Disposez les tranches sur un plat ou sur une grande assiette. Dans un petit bol, mélangez 4 c. à soupe d’huile d’olive, 1,5 c. à soupe de jus de citron et ½ c. à café de fleur de sel. Mélangez bien. Versez cette sauce sur le melon. Ajoutez un peu de piment, des feuilles de basilic puis émiettez le fromage de chèvre sur toute la surface. Ajoutez les framboises et servez. Vous pouvez réserver au frais mais pas trop longtemps.

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Les légumes du mois de juillet : courgettes, aubergines, haricots verts, concombre, melon fenouil et pommes de terre primeur

Nous arrivons dans la période de ce que les maraîchers appellent les légumes ratatouille : courgettes, poivrons et aubergines. Les tomates, même si je trouve qu’elles sont encore meilleures plus tard dans l'été, sont présentes, avec le melon, le fenouil et les haricots verts. On trouve encore les pommes de terre primeur jusqu’à mi-août.

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Avec des haricots verts : salade de haricots verts au pesto de pistaches et tomates cerise

J’ai commencé à apprécier les haricots verts quand ma mère les faisait revenir à la poêle avec des lardons. En dehors de cela, je trouvais ce légume tristounet, notamment au restaurant où il était souvent posé dans un coin de l’assiette, sans même un soupçon de beurre. Et puis j’ai fini par mûrir et j’ai commencé à les apprécier, même sans les lardons, à condition qu’ils ne soient pas trop cuits. Confession : j’ai mangé très peu de légumes jusqu'à l’âge de 40 ans. Autant dire que je reviens de loin.

Aujourd’hui c’est en salade que je les préfère. Je les laisse légèrement croquants et une simple vinaigrette suffit à les sublimer. Cette fois, j’ai remplacé la vinaigrette par un pesto de pistaches et je crois bien que c’est la meilleure salade de haricots que j’ai jamais faite. C’est l’accompagnement idéal si vous faites des grillades au barbecue ou un buffet, car tout se prépare à l’avance. J’imagine cette salade posée au centre de la table avec un carpaccio de melon (recette plus haut), une salade de pommes de terre primeur comme dans cette newsletter et pourquoi pas une ratatouille (recette ici). Chacun pioche selon ses goûts et son appétit.

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Comment faire ?

Pour le pesto de pistaches, il vous faudra :

  • 60 g de feuilles de basilic

  • 40 g de pistaches décortiquées

  • 1 petite gousse d’ail

  • 20 g de parmesan râpé

  • De l’huile d’olive

  • Du sel

Pour la salade pour 4 personnes, il vous faudra :

  • 380 g de haricots verts

  • 180 g de tomates cerises

  • 2 c. à soupe, bombées de pesto de pistaches.

  • 1 c. à soupe de vinaigre de cidre

  • 2 poignées de pistache concassées

  • Du sel et du gros sel

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