C'est moi qui l'ai fait, la newsletter

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3 apéros pour cet été dont 1 sans alcool

3 apéros pour cet été dont 1 sans alcool

Bonus : ce livre va enjoliver vos apéros

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Pascale Weeks
juil. 11, 2025
∙ abonné payant
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3 apéros pour cet été dont 1 sans alcool
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Bonjour, je suis Pascale Weeks. Je facilite votre quotidien dans la cuisine avec des recettes bonnes et inratables, mes astuces, mes adresses et mes produits chouchou.

Merci mille fois pour vos retours enthousiastes suite à ma dernière newsletter. J’ai beaucoup aimé l’écrire au fil des jours. Il m’est arrivé de me demander si cette tranche de vie allait vous intéresser. Grâce à vos commentaires et à vos mails, je sais que je vais renouveler l’expérience. Ce sera une sorte de RDV saisonnier.

L’année dernière, dans cette newsletter sur le thème de l’apéro, je vous disais : “Je vous laisse vous occuper des boissons, je me charge des choses à manger”.

Cette année, je m’occupe aussi des boissons avec trois cocktails dont un sans alcool. Il est rare que je prépare des cocktails à la maison. Quand je me lance, je regrette de ne pas le faire plus souvent. Leur préparation s’apparente à de la cuisine avec une recherche d’équilibre entre les ingrédients. C’est ce qui me plaît.

Bienvenue aux nouveaux abonnés qui arrivent très nombreux chaque semaine.

Les 3 ustensiles à avoir pour préparer des cocktails à la maison

Voilà le matériel que je possède et qui suffit amplement pour faire la plupart des cocktails. Comme je les utilise peu, il m’arrive d’oublier où ils sont rangés. À chaque fois que je les retrouve, je me réjouis de les avoir :

  • Un pilon pour écraser les ingrédients dans un verre ou dans un shaker comme pour faire un mojito ou le cocktail tomate et basilic de cette newsletter.

  • Un shaker pour faire les cocktails type Cosmopolitan ou Gin Fizz

  • Un doseur : c’est l’ustensile indispensable à mon sens. Il permet de doser 2 cl ou 4 cl de liquide, le standard pour bon nombre de recettes de cocktails. Il évite de devoir sortir une balance.

Ce matériel est très facile à trouver dans toutes les boutiques d’ustensiles de cuisine.

Si vous aimez préparer des cocktails à la maison et que vous être curieux quant à la tradition française autour des spiritueux, je vous conseille fortement le livre de David Lebovitz Drinking French

Chaque vendredi, j’alterne entre une newsletter payante, comme celle-ci, et une gratuite (la semaine prochaine). Vous pouvez soutenir mon travail indépendant et sans publicité en passant à l’abonnement payant qui vous coûtera 5 € par mois (4 si vous optez pour l’abonnement annuel), soit moins que le prix d’un cappuccino.

Cocktail tomate et basilic de l’Alambic Parisien

Ce cocktail est de loin le meilleur et le plus original que j’ai préparé. On y retrouve l’esprit de la tomate avec un côté velouté très agréable. Il résulte d’une belle rencontre qui m’a fait plonger dans un univers que je ne connaissais pas du tout.

Tout a commencé par une balade dans mon quartier pour rejoindre un nouveau parc. En chemin, j’ai remarqué une boutique appelée L’alambic Parisien. Je me suis promis d’y faire un tour. Quelques mois plus tard, j’ai rencontré Vincent Girodet , son fondateur, chez l’Agrumiste. Il était en train d’y goûter des agrumes en vue de les utiliser dans un des gins de sa gamme. Nous avons pris RDV pour que je visite sa distillerie artisanale, derrière sa boutique.

Ce jour-là, j’ai découvert un vrai passionné qui aime partager son univers. Vincent Girodet est artisan distillateur. Il transforme des fruits, des plantes et des céréales en liqueurs, gins et eaux-de-vie grâce à la fermentation et à la distillation Son whisky, à base d’orge de région parisienne, va bientôt voir le jour car il faut un minimum de 3 ans de vieillissement en fut pour pouvoir s’appeler “whisky”.

Séchage naturel des fleurs de sureau

Pour ses productions, il n’utilise que des ingrédients bio et locaux qu’il cueille lui-même. Les seules exceptions sont les agrumes et certaines épices ou baies qui viennent de plus loin (les baies de genièvre indispensables à la fabrication du gin viennent du Vercors par exemple). Il a une réelle volonté de mettre en valeur le terroir d’Île-de-France. Le jour de ma venue, j’ai admiré des fleurs de sureau en train de sécher. Il les avait cueillies le matin même au sein du potager urbain dans le 20e dont je vous parlais dans cette newsletter. Depuis, elles ont servi à élaborer une délicate liqueur de fleur de sureau, l’ingrédient parfait pour faire de très bons cocktails et autres boissons. Les bars à cocktails en sont friands.

Une partie de la gamme des liqueurs de fruits ou de plantes aromatiques

Le parcours de Vincent Girodet est atypique. Il est bourguignon, ses deux grands-pères étaient bouilleurs de cru, une première incursion dans l’univers de la distillation. Il travaille pendant de nombreuses années dans l’hôtellerie de luxe, notamment au Crillon et au Meurice, au sein de la partie événementielle et de la direction. À l’occasion d’un voyage en Écosse à la fin des années 90, il a un premier déclic en visitant une usine de whisky. Il se dit : un jour, peut-être. En 2010 il entreprend de se former à la distillation. Il n’existe pas de formation officielle, la plupart des spiritueux en France sont produits par de grands groupes ou par des maisons familiales et la formation est toujours faite en interne. Il se lance tout de même et, en plus de son travail, il passe de nombreux week-ends chez des distillateurs indépendants en Auvergne et en Bretagne pendant plusieurs années.

Plus le temps passe, plus l’envie de se lancer est grande. C’est au moment du COVID qu’il a le temps de monter son projet, son travail dans l’hôtellerie étant en pause. Il faut beaucoup de passion et de persévérance pour se lancer dans le monde des spiritueux dominé par les grands groupes et les maisons familiales, sans compter que les démarches administratives sont particulièrement ardues. Les artisans dans ce domaine sont rares. Nous sommes loin de l’univers de la bière avec l'explosion des brasseurs indépendants. En 2021, Il reprend le local d’un ancien bar et c’est le début de l’aventure avec ses premières productions en juin 2022.

Durant cette visite, nous avons parlé de fermentation, de macération, de distillat, de spiritueux simples ou composés et de son métier, qui s’apparente à de la cuisine. Pour élaborer ses spiritueux, il utilise son nez, son palais et beaucoup de patience.

Bon à savoir : dans sa distillerie, il organise des ateliers dans lesquels chaque participant assemble son propre gin. À partir d’une base aux baies de genièvre, on ajoute un ou plusieurs distillats aux plantes, aux épices ou aux agrumes pour obtenir le gin que l’on aime. C’est une initiative particulièrement intéressante qui permet à L’Alambic Parisien de partager son univers, sa passion et sa démarche auprès des particuliers.

L’Alambic Parisien, 32 rue du Volga, 75020 Paris.

La liqueur de tomates que j’ai utilisée pour ce cocktail est fabriquée chaque année à partir des tomates cultivées en plein champ des Enfants du maraîcher, une ferme située à Gonesse, dans le Val-d'Oise. Les tomates sont récoltées à maturité. Ça se ressent dans cette liqueur qui représente l’esprit de la tomate par excellence. Elle s’achète directement dans la boutique ou sur son site en ligne.

Comment faire le cocktail tomate et basilic ?

Je me suis servie de la recette créée par Gabriel Corbineau pour l’Alambic Parisien.

Pour chaque verre, il vous faudra :

  • 4 cl de liqueur de tomates

  • 2 cl de gin

  • 2 cl de jus de citron jaune

  • 3 feuilles de basilic

  • 2 tomates cerise

  • 1 tomate cerise coupée en 2 et 1 feuille de basilic pour la finition

  • Des glaçons

Mettez les tomates cerises et les feuilles de basilic dans un shaker. Écrasez l’ensemble à l’aide d’un pilon, ajoutez la liqueur de tomates, le gin, le jus de citron vert et shakez pendant 5 secondes. Ajoutez 4 glaçons et shakez pendant 7 secondes, jusqu’à ce que le shaker soit bien froid. Filtrez au-dessus d’un verre, ajoutez la tomate cerise coupée en 2, la feuille de basilic et 2 glaçons. Servez de suite.

Bissap ou boisson à l’hibiscus pour un apéro sans alcool

J’ai parfois du mal à trouver des boissons sans alcool qui me plaisent. Elles sont souvent trop sucrées et me coupent l’appétit. Je suis une adepte des boissons comme le kombucha et la ginger beer. On en trouve de très bonnes dans le commerce et il est possible de faire ces deux boissons fermentées soi-même. En attendant de me lancer, voilà le bissap, une boisson qui fait très bien l’affaire, car elle est facile à préparer.

Il ne s’agit pas à l’origine d’un apéro, mais d’une boisson rafraîchissante que l’on trouve beaucoup en Afrique et en Amérique latine. Elle se prépare avec des fleurs d’hibiscus séchées que vous pouvez trouver dans les épiceries orientales ou dans les boutiques bio.

Infusion à chaud ou à froid ?

Infusion à chaud à gauche et à froid à droite

J’ai testé les deux façons de faire en faisant infuser les fleurs séchées dans de l’eau frémissante et dans de l’eau à température ambiante. La plus grosse différence est la couleur, l’infusion à froid est beaucoup plus claire. En goûtant, j’ai remarqué que l’infusion à froid est peut-être un chouia plus tannique, mais c’est vraiment minime. Et puis, j’ai du mal à trancher, sachant que j’ai sucré naturellement l’infusion à chaud avec des écorces d’oranges confites, ce qui n’est pas possible avec l’infusion à froid.

Je vous donne les deux méthodes, à vous de choisir.

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